– OK, mais ça va continuer encore longtemps ? Tu ne peux pas mettre un lien vers un site spécialisé dans les photos de vacances, et envoyer tout ça là-bas ?
– J’ai voulu faire une « courte » sélection, mais à chaque fois je me dis : « Pourquoi pas celle-ci, ou celle-là…? »
– Mais la rentrée approche, on s’en lasse de tes diapos, et même le gouvernement est en conseil des ministres aujourd’hui, avant la cérémonie aux Invalides.
– Pourtant, (re)garder des images estivales, ça fait du bien, ça libère l’esprit…
– Il est vrai que l’Afghanistan est une nouvelle épine dans le pied du président de la République…
– Je crains fort que nous nous acheminions vers un nouveau syndrome « Vietnam » : quand les mères des soldats français tués (car il y en aura fatalement d’autres) descendront dans la rue et que l’opinion publique, malgré le bourrage de crânes officiel, s’apercevra que notre présence militaire en Afghanistan est un non-sens, alors les responsables politiques « aux affaires » devront retourner leur treillis.
– La calme Toscane (même si Berlusconi a aussi expédié des troupes là-bas) est une parenthèse qui se fermera bientôt : aujourd’hui, c’est la journée du 4 août, Ambra, Monte San Savino…
(Photos horizontales : cliquer pour agrandir.)
Dominique Hasselmann
Le Chasse-clou 2 
Vous avez eu raison : elles auraient manqué à la collection. Et puis ces images ne sont pas des distractions, elles symbolisent ce à quoi nous sommes attachés, ce que l’on peut appeler sans grandiloquence : la douceur et la paix.
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– Désormière : et la démocratie…
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ce n’ est pas beau pour un antisarkozyste d’ aller rendre ainsi hommage à Carla Bruni dès qu’ on a le dos tourné… ah l’ Italie !
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– Carlos Santana : c’était une invitation, comme je l’ai déjà dit, de Berlusconi ! Et CBS était en France dans sa maisonnette du Cap Nègre (40 pièces).
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bah oui, une pièce par an, normal. Moi j’ en ai bien 66, des pièces, j’ en fait construire une de plus chaque année.
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– carlos Santana : vous allez pouvoir l’inviter sans problème.
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une pièce par ex-amant plus le nouveau (moi), ça devrait tenir !
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Vous avez bien raison. Pas de sélection. Nous on en profite.
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Photos, moins énigmatiques quand les mois ont passé, que les notes dans un carnet ?
Photos, prises dans une évidence extrême ?
Photos, qui passent et repassent dans la mémoire ?
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– Michèle Pambrun : peut-être la deuxième hypothèse !
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Je vous pose une seule question (tout petit..). Oui les panorames de l’Italie, oui les centres historiques et aussi pas problems pour la documentation des signals de la roue, bien aussi pour la collectione des portes et de chariots Vespa…mais je me demande et vous demande: pqoi jamais fotos du peuple qui habite ces endrois?
On pourrai dire que la critique inconsce est: parfait l’Italie, mais sens les Italiens (qui bien ou mal on fait tout ca) ?
Avec amitie’ et seulemant pour nous aider a ameliorer…
Antonio
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– antonio : je comprends votre question. Mais il ne s’agit pas ici d’un « reportage », simplement de quelques photos de vacances.
Je n’ai pas interviewé d’Italiens, ni ne les ai photographiés avec leur accord, pour savoir ce qu’ils pensaient, par exemple, du régime de Berlusconi.
C’est une vision personnelle, estivale et « touristique », d’une durée de seulement dix jours. Je lis la presse et connais la situation politique de l’Italie (le désir de Prodi, avant qu’il ne quitte ses fonctions, de renforcer la présence militaire italienne en Afghanistan…), mais ce n’était pas l’objet de ces quelques cartes postales.
Le journal « La Repubblica » est sans doute plus informé que moi sur le peuple italien, ses attentes et ses espoirs ! Ce qui n’empêche pas d’imaginer une analyse différente, dans le futur, correspondant à vos voeux (donnez-moi alors votre adresse à Rome) !
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C’est pas ca…Les nouvelles et la presse sont pas en jeux ici..
C’est plutot de ma cote le desir de voir le monde…par le peuple que vive dans le pay que je visite..
Moi je cherche de racconter ca sourtout pas les visages, les gestes, la facon de remplir l’espace des panorames, des rues, des places…
C’est ca..L’antropologie vivant d’un voyage…
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– antonio : mais il faut du temps pour cela, et partir avec cet objectif précis. Autrement, vous prenez n’importe qui en photo dans la rue et vous vous retrouvez avec des problèmes de « droit à l’image ».
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